L’alimentation peut rester la même, les aliments trop collants sont tout de même plus compliqués à manger.
Il est préférable de passer au moins la plaque sous l’eau après avoir mangé un aliment sucré.
L’appareil doit rester en bouche tout le temps, même pour les repas ou selon les conseils du praticien.
A l’occasion du brossage, il est ôté puis nettoyé avec une brosse à dent et du dentifrice.
Il est nécessaire de se brosser les dents au moins 2 fois par jour, 3 minutes minimum, mais aussi avant chaque rende-vous chez l’orthodontiste.
Le brossage des dents est sensiblement le même si vous êtes en traitement orthodontique et portez des « bagues ». Néanmoins, il convient d’être plus précautionneux.
En effet, un appareil orthodontique fixe :
- retient les aliments
- rend l’accès plus difficile à la brosse à dents,
- peut retenir certains aliments ingérés…
…ce qui favorise l’accumulation de plaque dentaire.
Un brossage minutieux associé à une alimentation équilibrée sont donc indispensables. Le brossage va être effectué selon la technique enseignée lors du rendez-vous de pose de l’appareil à l’aide d’une brosse à dents normale souple ou d’une brosse à dent électrique.
Il est conseillé d’utiliser des brossettes interdentaires
Une fois le brossage terminé, vérifiez devant un miroir que toute la plaque dentaire a été éliminée. Recommencer si nécessaire.
Il est possible de Compléter par un rinçage avec un bain de bouche fluoré.
Une première consultation d’orthodontie va permettre de déterminer si un traitement s’impose et à quel moment. Le coût de cette consultation (adulte ou enfant) représente 23 € et fait l’objet d’une prise en charge et d’un remboursement à hauteur de 70 % par la Sécurité sociale (hors mutuelle), soit un coût final de 16,10 €.
Avant le traitement d’orthodontie, le praticien effectue un diagnostic accompagné d’examens (moulages, radios, etc.) et d’un bilan. Pris en charge par la Sécurité sociale, ces examens d’orthodontie (enfant) bénéficient d’un remboursement à hauteur de 70 % (en dehors de la participation de votre mutuelle relative aux coûts restants).
Les radios effectuées au cabinet d’orthodontie sont cotées en lettre Z. Cette cotation leur garantit une prise en charge par la Sécurité sociale et un remboursement de 70 % du coût réel. Ces chiffres ne prennent pas en compte l’éventuelle participation de votre complémentaire santé. Autre cas : les radios d’orthodontie effectuées chez un radiologue. Dans cette situation, le coût des radios vous est directement facturé par le radiologue.
CONSULTATIONS ET SOINS D’ORTHODONTIE AVANT 16 ANS
La Sécurité sociale assure la prise en charge et le remboursement des coûts liés au traitement d’orthodontie pour les enfants à deux conditions :
- les soins d’orthodontie doivent commencer avant l’âge de 16 ans,
- les soins d’orthodontie doivent faire l’objet d’un accord préalable de la part de la Caisse d’Assurance Maladie.
Attention : au-delà de 16 ans, aucune prise en charge par la Sécurité sociale n’est possible. Une exception toutefois : dans le cas d’un traitement associant la chirurgie et l’orthodontie, la limite de 16 ans peut être dépassée et un semestre de traitement d’orthodontie peut faire l’objet d’un remboursement par la « Sécu ».
Le montant du remboursement par la Sécurité sociale atteint alors 193,50 € par semestre avec un maximum de 6 semestres.
Les coûts du traitement d’orthodontie restant à charge peuvent faire l’objet d’une prise en charge totale ou partielle de la part de votre mutuelle santé (en fonction de votre contrat). Le remboursement des soins d’orthodontie se fait par période de 6 mois et à la fin de chaque période de traitement. Ce fonctionnement s’applique à l’issue du premier semestre qui peut être remboursé pour moitié au début du traitement d’orthodontie et pour moitié à la fin du 6e mois.
ORTHODONTIE : UNE PRISE EN CHARGE SOUMISE À ENTENTE PRÉALABLE
Tout traitement d’orthodontie enfant doit faire l’objet d’une demande d’entente préalable rédigée par votre praticien et adressée par vos soins à la Caisse d’assurance maladie.
Cette demande doit être renouvelée tous les six mois pour une prise en charge d’une durée totale de 6 semestres de traitement d’orthodontie actif et de deux années de contention (stabilisation du traitement d’orthodontie).
En orthodontie, les semestres de traitement actif peuvent s’enchaîner ou être entrecoupés de périodes dites « de surveillance » (deux phases par semestre maximum). Ces phases de surveillance bénéficient d’une prise en charge et d’un remboursement des coûts par la Sécurité sociale à hauteur de 70 % (hors participation mutuelle).
Nécessaires après une première phase de traitement d’orthodontie, ces périodes de surveillance permettent d’attendre par exemple la mise en place des dents permanentes.
ORTHODONTIE ET CONTENTION : QUELS REMBOURSEMENTS ATTENDRE DURANT CETTE PHASE ?
En orthodontie, la contention suit le traitement actif pour stabiliser les résultats. La première année est cotée TO 75 et bénéficie d’une prise en charge à hauteur de 161,25 € par votre caisse d’assurance maladie (toujours hors participation de votre mutuelle pour le reste à charge).
La deuxième année est cotée TO 50 et fait l’objet d’un remboursement de 107,50 € par la Sécurité sociale (toujours hors mutuelle)
Pour vos soins d’orthodontie, votre praticien doit vous remettre un devis détaillé des coûts relatifs à l’ensemble du traitement qu’il préconise. La mise en œuvre du traitement ne doit pas commencer avant l’acception de ce devis d’orthodontie par vos soins.
Une certaine sensibilité est normale après la pose ou l’ajustement d’appareils orthodontiques.
- Durant les premiers jours, vos dents peuvent être sensibles, spécialement si vous exercez une pression sur celles-ci ou si vous mordez dans de la nourriture dure. Cette sensation est normale et inévitable pendant la période de déplacement initiale des dents. Par la suite, une fois le traitement bien débuté, cette sensation peut réapparaitre lors des ajustements de fils et d’appareils mais ne durera pas continuellement entre les rendez-vous chez l’orthodontiste et tend à se dissiper plus rapidement qu’après la pose initiale des appareils.
- Nous recommandons l’utilisation d’un analgésique léger comme le paracétamol qui sera prescrit lors de la pose de l’appareil.
- Les appareils peuvent parfois irriter les lèvres, les joues et la langue, surtout en début de traitement, Nous vous fournirons de la cire que vous pouvez appliquer sur les parties des appareils qui causent des problèmes et qui sont en contact avec les tissus irrités.
- Normalement, la sensibilité diminue après quelques jours. En cas de doute, communiquez avec votre orthodontiste.
- À noter que le seuil de tolérance à la douleur est très variable d’une personne à l’autre.
- La durée de l’inconfort peut aussi varier grandement d’un cas à l’autre et il n’y a pas de “règles” régissant cela. Certains mentionnent qu’ils n’ont aucun inconfort (ce qui est peu probable) et d’autres rapportent que cela dure quelques jours à plus d’une semaine (ce qui est rare). Si cela persistait trop longtemps ou que la douleur ne diminuait pas, communiquez avec votre orthodontiste.
- Le type de cas et mécanique orthodontique utilisée (appareils, élastiques, ressorts, etc.) ont aussi une influence sur ce que ressentiront les dents après des ajustements.
S’il s’agit d’une attache collée à la surface des dents, surtout dans la première partie du traitement et en dehors de recommandation contraire du praticien il est possible d’attendre le rendez-vous prochain si la gène occasionnée est supportable.
Si c’est une bague qui entoure la dent qui s’est décollée, il faut reprendre contact avec le secrétériat dans les plus brefs délais.
Si quelque chose « pique » ou irrite, il est préférable aussi de prendre rendez-vous.
IL est impératif de prendre rendez-vous pour les rendez-vous d’Urgence.
Il n’est pas nécessaire d’être adressé par son dentiste pour que la consultation orthodontique soit prise en charge
Pour la plupart des enfants, le meilleur moment est celui où les incisives de lait commencent à tomber (vers 6 ou 7 ans). Les incisives définitives évoluent. C’est la période de la « denture mixte » où des dents temporaires sont présentes sur les arcades dentaires avec des dents définitives.
Le praticien peut déjà évaluer :
- les anomalies de position de certaines dents. Elles peuvent souvent bénéficier d’un traitement court d’interception avec un appareil simple,
- mauvais rapports entre les deux mâchoires : le décalage antéro-postérieur est surveillé, pour un début de traitement orthodontique parfois plus tardif,
- les anomalies des fonctions comme la ventilation, la mastication, la phonation.
- Le praticien peut complèter l’examen de l’enfant par celui de radiographies qui lui permettent, en particulier, de détecter les anomalies de nombre ou de position des germes dentaires dans les mâchoires.
À quel âge le traitement orthodontique commence-t-il généralement ?
Il peut donc commencer tôt pour stopper une pathologie évolutive et éviter une intervention ultérieure plus complexe, pour normaliser les fonctions oro-faciales, ou pour des raisons psychologiques si l’enfant souffre d’un préjudice esthétique.
Si le problème est essentiellement dentaire, avec un manque de place pour l’évolution des dents sur les arcades, il est nécesssaire d’attendre qu’elles soient presque toutes présentes. Dans ce cas, le début du traitement est fonction, non de l’âge civil, mais de l’âge dentaire, très variable.Il peut commencer aussi bien à 11 ans qu’à 13, voire 14 ans. Cette période présente l’avantage d’être celle de la croissance pubertaire, favorable à la correction des décalages entre les mâchoires.
Une grande partie des traitements orthodontiques commence à partir de 11 ans. Il est judicieux que les parents consultent régulièrement l’orthodontiste quand leur enfant commence à perdre ses molaires de lait.
Mais il faut savoir que les adultes peuvent également profiter d’un traitement qui n’aurait pas été effectué plus tôt. L’orthodontie est pratiquement possible à tout âge.